Je partage pleinement les propos du rapporteur spécial. Nous étions en effet quelques-uns à avoir obtenu en 1999 un prélèvement de 5 %. À l'époque, nous avions été soutenus par Mme Buffet, alors ministre. Les députés de l'opposition d'alors avaient poussé des cris d'orfraie, en prétendant que nous allions complètement dépouiller le sport professionnel. Or, quelques années plus tard, je n'ai pas vu que les clubs sportifs professionnels en aient été véritablement pénalisés.
Nous aurions même pu aller plus loin, sans conséquence néfaste. En attendant, l'actualisation de la taxe qui nous est proposée me paraît aller dans le bon sens ; et l'on peut penser que dès lors que la commission des finances y donne un avis favorable, il ne peut s'agir que d'une bonne proposition pour le sport…
J'en profite pour rappeler que les sportifs de haut niveau participent au développement de la pratique du sport. Nous n'avons jamais opposé sport professionnel et sport amateur. Mais il ne faut pas confondre le sport spectacle des ligues fermées avec le sport professionnel – nous aurons l'occasion d'y revenir.
Nous souhaitons que l'Assemblée nationale adopte ces amendements à l'unanimité. Cela permettrait à des petits clubs, qui jouent un rôle d'intégration et de formation, de pouvoir continuer à exercer leurs activités au profit du plus grand nombre.