Areva est un atout maître pour la France, à la fois dans le développement de la filière nucléaire nationale et pour consolider notre place de premier acteur mondial au moment même où de plus en plus de pays se tournent vers l'énergie nucléaire civile, pour des raisons liées à la perspective d'une diminution des ressources pétrolières et par souci de l'environnement. C'est donc avec fierté que j'ai inauguré hier l'usine Georges Besse II, représentant trois milliards d'investissement, et sans doute l'un des plus grands chantiers aujourd'hui en Europe, qui va consolider la place d'Areva dans le domaine de la production de combustible nucléaire civil.
Je tiens à vous dire de nouveau que l'État assumera toutes ses responsabilités à l'égard d'Areva, en tant qu'actionnaire bien sûr, mais surtout en fonction des missions d'intérêt général qui sont les siennes. C'est dans cet esprit que nous avons validé un programme de 2,6 milliards d'euros pour la seule année 2009, au service d'une stratégie industrielle, et de notre objectif de faire d'Areva un grand acteur international.
L'État va accompagner la stratégie financière d'Areva, mais il le fera à l'issue de la revue stratégique que mène en ce moment M. Spinetta, que nous avons nommé à la présidence du conseil de surveillance, avec Mme Lauvergeon, la présidente du directoire. Notre objectif est de faire d'Areva notre champion pour le nucléaire civil dans le monde, de l'extraction d'uranium au retraitement des déchets, naturellement dans le respect des normes les plus élevées de sécurité et dans le respect de l'environnement. Nous allons arrêter dans les prochaines semaines les modalités du financement de cette priorité stratégique.