Monsieur le député, la question des incivilités relève davantage de la compétence du ministère de l'intérieur que de celui des sports. Je ne vois pas très bien ce que nous pouvons faire, si ce n'est montrer l'exemple en nous rendant dans les stades. Moi qui habite à cinquante mètres du Parc des Princes, je puis vous assurer que l'ambiance qui y règne lors des matchs du PSG a énormément changé. Aujourd'hui, on peut s'y promener tranquillement, ce qui n'était pas le cas il y a trois ou quatre ans.
Depuis 2004, des textes législatifs et réglementaires sont venus renforcer le dispositif de lutte contre les incivilités et la violence dans le sport, en permettant notamment un meilleur contrôle de l'accès aux stades grâce à l'agrément des stadiers et l'amélioration de la prévention de la sécurité dans et autour des stades – interdictions administratives et judiciaires, dissolution d'associations de supporters, vidéosurveillance. Par ailleurs, des actions de prévention et de formation bénéficient d'un soutien du ministère de 4 millions d'euros.
Comme je viens de vous le dire, l'ambiance est nettement meilleure qu'auparavant. Bien sûr, il y a toujours des débordements ici ou là, comme on a pu le déplorer lors du match Metz-Bastia dont vous parliez à l'instant. C'est en montrant que nous ne laisserons rien passer que la situation s'améliorera. En tout état de cause, nous sommes sur la bonne voie.
80 millions d'euros sont mis à la disposition des jeunes et seront consacrés à leur formation, à l'achat des structures et des équipements. Des plans de formation sont alloués aux fédérations qui proposeront de vrais projets, comme la mise à disposition d'éducateurs dans les quartiers sensibles dans le cadre scolaire ou périscolaire entre seize et dix-huit heures.
Enfin, le livret d'épargne civique devrait inciter les jeunes à s'engager dans le bénévolat et à accompagner notamment les publics des quartiers sensibles.