Cela nous permet de dégager plus de moyens en faveur des programmes consacrés à l'acquisition de logements et à l'amélioration de leur entretien. Les crédits affectés au logement passeront ainsi de 80 à 100 millions d'euros par an.
Le parc domanial de la défense doit aussi évoluer avec la société. Désormais, l'éligibilité au logement est par exemple ouverte aux personnels pacsés depuis plus de trois ans et aux personnels militaires ayant la garde alternée ou un droit de visite pour leurs enfants encore en âge d'éducation.
En matière de logement, nous menons une politique active. Il ne sert à rien de conserver un parc obsolète ou mal situé. Nous sommes en train de nous séparer des logements vacants – plus d'un millier – pour en acquérir là où nous en avons réellement besoin, comme à Toulon ou en région Ile-de-France, où le marché immobilier est particulièrement tendu. En tout, entre 2009 et 2011, nous attendons la livraison de plus de 7 000 logements nouveaux.
Nous avons aussi travaillé à améliorer le recrutement et la gestion des carrières, et consolidé la place des civils dans notre outil de défense : ils seront un nombre significatif à commander un groupement de soutien des bases de défense, par exemple.
En outre, j'ai lancé un vaste chantier de revalorisation des grilles indiciaires des militaires ainsi que des mesures pour le personnel civil, et cela à due proportion de leur place dans la communauté de défense, par exemple via le développement de la promotion interne. En tout, nous consacrerons à la revalorisation 350 millions d'euros. Nous l'avons fait en 2008 pour les militaires du rang, les sergents et les seconds maîtres ; en 2009, nous le faisons pour les sergents-chefs, les maîtres, les sous-lieutenants, les lieutenants et les capitaines. Tout sera achevé en 2011. Selon les catégories, cette revalorisation représente entre un peu moins d'un mois et trois mois de solde indiciaire.