Rappelons également que, depuis vingt ou trente ans, la répartition capital-travail est stable en France : 70 % pour le travail, 30 % pour le capital. Certes, si l'on retient le pic qui a suivi le second choc pétrolier, aux alentours des années 1980, les salaires ont couru derrière une inflation extrêmement forte. Mais il faut prendre en compte la longue période ; on constate alors que la France est l'un des rares pays où la répartition entre le capital et le travail soit restée à peu près stable.
En ce qui concerne Renault, je n'ai pas d'explications particulières à vous donner, mais vous pourrez en demander à Christine Lagarde.