Eh bien, c'est cette femme que vous frappez ! Et en réduisant son pouvoir d'achat, par ricochet, vous réduisez celui de sa fille, dont bénéficie sa petite-fille.
M. le rapporteur général lui-même reconnaît que la dégressivité sur deux ans, c'est un peu court, et qu'il faudrait la porter à cinq ans. Mais nous sommes cartésiens, paraît-il, alors mettons les choses dans l'ordre. Travaillons d'abord sur les délais, si vous êtes décidé à ne pas revenir sur cette mesure – qui n'est pas une mesure de justice sociale. Arrêtons d'abord les nouveaux critères et décidons après. Je crois à la valeur du contrat entre les citoyens et l'État. C'est très important dans un pays comme le nôtre : l'État ne doit pas remettre en cause ses engagements. Vous respectez bien ceux que vous avez pris avec les privilégiés en les servant rubis sur l'ongle, ne revenez donc pas sur un avantage accordé à un moment donné, au moins pour ceux qui en bénéficient déjà – pour les autres, si vous y tenez vraiment, peut-être pourrons-nous en discuter !
Nous connaissons vos méthodes : vous pratiquez la politique du fait accompli, spéculant sur le fait que, une préoccupation chassant l'autre, d'ici à un an, l'opinion publique se sera faite à ce coup tordu, dont l'initiative revient à M. Marini, mais que vous avez validé.