Monsieur le secrétaire d'État, une large majorité de Français de tous âges porte un grand intérêt au sport, qu'il s'agisse de la pratique en amateur ou du sport spectacle. Cependant, je suis consterné par ce budget « Jeunesse et vie associative », proprement affligeant et démoralisant (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire) quand on voit à quel point il est loin des engagements politiques électoraux qui faisaient miroiter 3 % du budget de l'État pour cette mission, soit 8 milliards d'euros. Aujourd'hui, ce mirage s'estompe, comme enfoui dans les sables mouvants des contraintes budgétaires.
La promotion du sport pour le plus grand nombre constitue une action remarquable dans son principe, car s'appuyant sur des valeurs morales : la citoyenneté et l'engagement des bénévoles qui oeuvrent au quotidien pour accueillir, accompagner, encadrer et former des générations de sportifs. Malheureusement, cet idéal peine à devenir réalité, car on n'y consacre que 11,9 % du budget ! C'est affolant ! Comment prétendre, dans ces conditions, accroître la pratique de l'activité physique et sportive, particulièrement au sein des clubs, en renforçant la dimension éducative et le rôle du sport en matière d'insertion et de cohésion sociale ?
Les femmes souhaitent avoir du temps pour faire du sport…