Je sens notre excellent rapporteur général en difficulté, au point de sentir obligé de faire preuve d'une mauvaise foi qui ne lui est pas coutumière, pour répondre à Jean-Claude Sandrier – mauvaise foi du reste partagée par le ministre. Nous ne sommes pas du tout hors sujet : vous cherchez des sous, nous vous aidons à en trouver.
Vous parlez du plafonnement des niches fiscales, mais le président de la commission des finances a excellemment démontré qu'il restait des marges de progression et l'amendement défendu par Jean-Claude Sandrier montre qu'il y a encore des réserves de Canigou de luxe qui pourraient rentrer dans les caisses de l'État.
En réalité, si vous vous arrêtez à mi-chemin, c'est parce que vous avez toujours les plus fortes réticences à prendre aux privilégiés – je vois mon collègue d'en face opiner du chef, je ne sais pas dans quel sens d'ailleurs…