Car, dans le Nord, le dimanche n'est effectivement pas un jour comme les autres, quand on sait qu'à cinq kilomètres, en Belgique, de l'autre côté de la frontière, tout est ouvert. Des jardineries géantes accueillent des milliers de clients, des marchands de meubles, des petits commerçants les sollicitent. La clientèle française va alors en Belgique faire ses achats. C'est son droit. Mais il est incontestable que, dans les rues noires de monde de ces villes frontalières, les commerces de proximité sont ouverts. Il est dommage qu'actuellement nous ne proposions pas une offre compétitive sur notre territoire. Les commerces français subissent ainsi une importante perte de chiffre d'affaires et d'activité.