Il est appliqué dans les collectivités locales, où il n'y a donc jamais eu de véritables déshérités. C'est une obligation pour les collectivités que d'aider les plus défavorisés.
De même, Armand Jung l'a rappelé, la faillite personnelle existait chez nous bien avant d'être étendue à l'ensemble du territoire. Le régime local d'assurance maladie est aujourd'hui équilibré, avec des cotisations de 1,6 %. Pourquoi, au lieu de le supprimer, ne pas étendre ce régime ? Si, aujourd'hui, vous avez une coalition des députés d'Alsace et de Moselle, ce n'est pas pour faire reculer le système, mais pour le faire progresser en intégrant les dispositions les plus favorables. C'est une conception de société.
Avec M. Bertrand, vous êtes d'accord sur le fait qu'il faut travailler plus pour gagner plus. Vous oubliez que ce sont en général les plus défavorisés qui font les efforts les plus rigoureux pour obtenir des gains très faibles. C'est rigoureux en bourse que l'on gagne de l'argent, pas en faisant quelques heures supplémentaires !
Nous sommes plutôt pour le modèle rhénan, c'est-à-dire un vrai modèle de développement qui profite à tous.