En tout cas, il s'abstient de prendre position sur des réformes nécessaires, que nous réclamons d'ailleurs parfois ensemble. Je pense notamment à la pluridisciplinarité et aux nouvelles formes d'exercice ou de rémunération : progressivement, elles ont fait l'objet d'un certain consensus.
Les choses se sont accéléré après le scandale de l'ordre parisien. Le président du conseil de l'ordre me l'a dit lui-même lorsque je l'ai reçu au nom de mon groupe : il y a plusieurs années qu'une réforme des structures et du mode d'élection était demandée. Le conseil de l'ordre souhaite aussi plus de présence pour répondre à certaines attentes, dans le domaine auquel il doit se limiter : les questions d'éthique et d'organisation, ainsi que certaines questions disciplinaires. Cette réforme lui permettra peut-être d'y arriver.
Nous ne nous opposerons donc pas à cet amendement, même si, d'ici le passage au Sénat, nous aurons l'occasion de mieux l'expertiser, en lien avec notre groupe homologue à la Haute assemblée.