Dans un autre courrier encore, daté du 29 janvier 2007, Thierry Breton affirmait le même point de vue. L'État n'a cessé d'écrire qu'il allait transférer à l'Institut de France cette parcelle dite de l'An IV qui lui appartient. Il demande depuis 2004 à la Monnaie de Paris de prendre cette volonté en compte, ce qu'elle n'a pas fait. Or, au bout d'un certain temps, l'État doit bien taper du poing sur la table, et certainement pas dans le but de fragiliser la Monnaie de Paris.
Le projet de l'Institut de construire un auditorium international relève du budget de l'Institut. Par ailleurs, la Monnaie de Paris devra, au fur et à mesure, aménager les 90 % restants du terrain. Rien de plus, rien de moins ; mais il est temps de clore ce type de débat qui n'a plus de sens.
Une convention a d'ailleurs été signée par le président de la Monnaie de Paris, M. Christophe Beaux, et par le chancelier de l'Institut de France, M. Gabriel de Broglie, qui indique le détail du déroulement des opérations. Il suffit d'en respecter les termes et donc les délais.