Mes collègues Annick Girardin et Michel Ménard évoqueront de façon plus précise le budget du programme « Jeunesse et vie associative ». Je voudrais simplement souligner que, avec une diminution de 3 % de ses crédits, le mouvement associatif, de la jeunesse et de l'éducation populaire est touché de plein fouet par les restrictions budgétaires. Les moyens alloués à ce programme sont tellement dérisoires que l'on comprend pourquoi vous avez fait le choix de ne pas nommer de secrétaire d'État à la jeunesse et à la vie associative. Cette politique de désengagement sans précédent, entamée il y a cinq ans, a des conséquences dramatiques sur le fonctionnement de ces structures qui font vivre au quotidien le lien social dans les quartiers : fermeture de centres sociaux, licenciements, réduction des activités et donc des services rendus à la population. Vous plongez ces associations de jeunesse et d'éducation populaire dans un état de précarité permanente.
Quant au monde du bénévolat, il attend désespérément la mise en oeuvre de mesures concrètes visant à reconnaître son action sur le terrain. De ce point de vue, les crédits affectés à la formation des bénévoles restent largement en deçà des besoins.