Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, en moins de dix ans, le sport a négocié un énorme virage. Celui-ci s'est amplifié, d'une part, en raison de sa médiatisation et, d'autre part, grâce à la volonté de prendre en compte toutes ses dimensions dans des domaines aussi divers que la santé, l'éducation, l'intégration, l'animation de nos villes et de nos villages, ou l'économie – tant celle générée par les investissements dans les équipements, que celle qui découle du fonctionnement des sites et qui est liée aux manifestations, à l'emploi ou à la promotion.
Les événements sportifs sont devenus de véritables opérations de promotion pour la discipline, certes, mais également pour les collectivités, les territoires et la France tout simplement.
Le budget réel du sport est devenu interministériel puisqu'on peut retrouver des branches complémentaires dans les ministères de l'éducation, de la santé ou du tourisme.
Le projet présenté par le ministère couvre le sport à proprement parler : sport pour tous, sport de haut niveau, sport facteur de santé, de réadaptation, de lien social, sport économie créateur d'emplois.
Cependant, le sport, à sa base, est géré par le bénévolat associatif sans lequel rien n'existerait, de l'initiation aux Jeux olympiques, en passant par l'organisation de manifestations locales, facteurs de convivialité et de formation humaine.
Dans le cadre de la structuration et de l'aménagement du territoire, l'implication du sport est essentielle pour que chacun puisse pratiquer, quel que soit le public demandeur. La pérennité passe par deux projets sur le bénévolat et les athlètes de haut niveau.
Le Président de la République a fait du sport un chantier majeur pour son mandat, avec notamment pour priorité de transformer radicalement la place du sport à l'école et dans la société.