Je souhaite que Jérôme Cahuzac entre tout de suite dans le vif du sujet en défendant l'exception d'irrecevabilité.
Cela dit, on ne peut pas dire que l'on va demain réformer les institutions et donner au Parlement des pouvoirs pour la gestion de l'ordre du jour et ne pas donner l'exemple. Vous voulez débattre au fond, nous donner tout le temps que l'on veut et, sur l'un des points centraux de votre texte, vous expliquez que vous participerez à une conférence sociale. Où est le respect du Parlement ? Il faut choisir. Si nous sommes la dernière roue du carrosse présidentiel, dites-le carrément et assumez-le ! Si nous représentons les citoyens de ce pays, nous avons le droit de dire notre mot et d'être respectés.
Je demande donc, monsieur le président, que le ministre du travail respecte l'Assemblée nationale et s'organise pour que nous examinions les choses dans l'ordre. Il est au service du Parlement. Nous jugerons sur pièces et nous prendrons nos responsabilités. Pour l'instant, je souhaite que nous puissions écouter Jérôme Cahuzac. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)