La semaine dernière, monsieur Ayrault, avant même que les deux commissions ne se réunissent, je vous ai informé, avec Roger Karoutchi, que se tiendrait demain à l'Élysée, sous l'autorité du Président et avec le Premier ministre, une conférence sociale à laquelle je participe avec Christine Lagarde et Martin Hirsch. Ma présence y est d'autant plus requise que cela me permettra d'informer ensuite la représentation nationale en direct de ce qui s'y sera dit. Ce ne sera pas non plus sans incidence sur les débats. Cette réunion figure à l'agenda officiel du Président de la République, du Premier ministre et de l'ensemble des partenaires sociaux.
Cela dit, nous sommes à votre entière disposition pour nous organiser comme vous le souhaitez, mais vous comprendrez que la présence des ministres en charge de ces questions soit requise à une telle conférence, où il sera notamment question de l'agenda social pour l'année 2008.
Vous vous préoccupez de l'organisation des débats, mais vous êtes aussi responsables de leur durée. (Murmures sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
Vous savez que j'ai l'habitude d'aller au fond des questions et au bout des explications qu'on me demande. Je ne changerai rien à ma façon de faire, je suis à votre entière disposition. C'est vous qui déciderez jusqu'à quelle heure auront lieu les séances de nuit, mais, en tout état de cause, le Gouvernement fera ce qu'il faut pour être à la disposition des parlementaires. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)