Grâce à cette priorité, les Français pourront disposer de davantage de revenus. Après la loi TEPA du mois d'août, le projet de loi sur le pouvoir d'achat que nous allons examiner dans quelques instants sera pour nous l'occasion de parler en profondeur des mesures qui s'imposent.
Ensuite, ce projet de loi de finances permet de structurer la croissance de notre pays qu'un discours convenu dit, depuis quelques années, erratique et émolliente. Chacun s'en plaint sans trouver de remède durable. Or, par ce budget, nous consentons un effort majeur en faveur des dépenses d'avenir, qu'il s'agisse des investissements ou de la recherche et de l'enseignement supérieur, conformément à la volonté du Président d'y consacrer un milliard d'euros sur cinq ans. Et comme prévu, le produit de la vente d'une partie du capital d'EDF a été affecté à cet objectif.
Par ailleurs, ce budget procède à la réforme en profondeur du crédit d'impôt-recherche. La France souffre depuis longtemps d'un déficit en matière de financement de la recherche : les entreprises dégagent peu de marges de manoeuvre pour l'innovation et la création de produits de haute technologie. Grâce aux nouvelles dispositions, le crédit d'impôt-recherche verra son champ élargi et son plafond augmenté. Dès l'an prochain, les entreprises pourront innover davantage et, à moyen terme, elles disposeront de produits les rendant plus compétitives à l'échelle internationale.
Le groupe UMP soutiendra ce projet de loi et souhaiterait que le groupe socialiste le rejoigne.