Personne ne prétend que le logement soit un bien comme les autres : chacun a conscience qu'il s'agit d'un élément essentiel pour pouvoir mener une vie personnelle et familiale de façon harmonieuse, pour élever ses enfants, trouver sa place dans la ville où l'on habite. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Le logement peut être privé pour ceux qui en ont la possibilité, mais il peut également être social, intermédiaire, ou relever du régime de l'accession à la propriété. Les plus démunis doivent, eux aussi, être accueillis le mieux possible parmi nous, au sein des villes.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, madame la ministre, nous voulons éviter que nos villes ne deviennent progressivement des lieux réservés aux plus aisés et aux plus aidés. Une ville est comme une famille : chacun doit y trouver sa place, toutes les catégories, toutes les générations doivent s'y sentir bien. C'est l'objectif que nous poursuivons.