Monsieur le président, madame la ministre du logement, mes chers collègues, il y a deux ans et demi, le Parlement votait la loi Engagement national pour le logement et, au mois de février de l'année dernière, la loi sur le droit au logement opposable.
Pourtant, la crise du logement est toujours aussi aiguë, et ce pour deux raisons : d'une part, le manque de construction de logements sociaux ; d'autre part, la spéculation sans limite du marché des logements privés, dont le prix à la location ne connaît guère la crise.
Qu'en est-il du droit au logement opposable, que la majorité UMP de la législature précédente avait subitement découvert en 2007, après le déploiement des tentes des sans-logis et mal-logés au canal Saint-Martin à la fin de l'année 2006 ?