Madame la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, alors que, vous le savez, les universités sont un vecteur essentiel du rayonnement et du développement des régions, elles déploient, comme elles, leurs activités dans un contexte de concurrence toujours plus important tant sur le plan national que sur le plan international.
Dès lors, quelles que soient la réalité et l'étendue des collaborations et des projets communs entre l'université Blaise-Pascal et celle d'Auvergne, je m'interroge, comme de nombreux autres élus locaux, sur l'intérêt qu'il y a à laisser subsister deux établissements universitaires de taille modeste à Clermont-Ferrand.
Pour nous, cette situation représente un obstacle à la visibilité, à l'attractivité et à l'efficacité du pôle universitaire d'Auvergne. Il nous semble que la seule possibilité d'éviter un émiettement des forces et d'affirmer la place du pôle universitaire d'Auvergne au niveau international est de fusionner les deux universités existantes dont la scission, qui remonte à plus de trente ans, a pu alors s'expliquer par des circonstances politiques locales.
Aujourd'hui, une convergence des deux universités conduisant le plus rapidement possible à une université unique à Clermont-Ferrand me paraît, comme à d'autres, la seule alternative efficace à la hauteur des ambitions que l'Auvergne et les Auvergnats doivent collectivement nourrir pour leurs sites d'enseignement supérieur et de recherches.
C'est pourquoi, madame la ministre, je souhaiterais connaître les initiatives que vous pouvez ou que vous comptez prendre afin de favoriser la réunification des deux universités actuelles et d'aboutir rapidement à une université unique à Clermont Ferrand.