Quelques mots seulement, en réaction à la réponse de M. le secrétaire d'État sur un dossier que je connais bien.
S'agissant du SETRA, je tiens à souligner que, le 31 mars 2009, j'ai fais partie des huit députés et sénateurs qui se sont adressés au Premier ministre pour lui demander un moratoire sur cette décision. Je précise que la majorité des huit parlementaires étaient des élus de Seine-et-Marne. Je note que nous n'avons toujours pas reçu de réponse à notre demande.
J'ai lu attentivement l'étude de faisabilité concernant le transfert du SETRA. Elle montre qu'il faudra quatre heures de transport par jour aux agents pour rejoindre leur lieu de travail, ce qui est un comble pour un service public dépendant du ministère de M. Borloo. Elle souligne qu'il n'y a pas de fibre optique aujourd'hui à Sourdun, ce qui renvoie à notre question, restée sans réponse, sur le volume de dépenses publiques qui sera affecté à ce transfert. Mes collègues et moi-même le répétons : ce gâchis humain, économique et écologique n'est pas acceptable, alors même que le Gouvernement ne cesse de parler de maîtrise des dépenses publiques.
S'agissant de l'INSEE, je note que la situation n'a cessé de varier : au départ, il s'agissait de transférer l'ensemble de l'institut à Malakoff ; aujourd'hui, on évoque simplement 500 emplois. Vous dites qu'il y a concertation, mais je tiens à préciser que j'ai dû intervenir personnellement afin que l'intersyndicale soit enfin reçue au ministère de l'économie. Je m'interroge donc sur le respect de la représentation nationale et sur la volonté de dialogue social. Je m'interroge aussi sur les raisons de l'obstination du Gouvernement à poursuivre des délocalisations qui se traduiront par une moindre efficacité de ces services publics.