Monsieur le député, vous appelez notre attention sur la nécessité de préserver le terminal de Perrigny-lès-Dijon, pour en permettre la réouverture au plus vite.
Ce terminal a en effet cessé son activité en août 2005, compte tenu du faible trafic qu'il enregistrait.
Comme vous le savez, Réseau ferré de France a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour rechercher de nouveaux candidats à l'exploitation de ce terminal, mais ses démarches n'ont pu, à ce jour, aboutir.
Il revient aux décideurs locaux – collectivités et partenaires économiques – d'apprécier le potentiel de développement du site de Perrigny-lès-Dijon. Je sais que la chambre de commerce et d'industrie de Dijon, notamment, conduit des expertises sur ce point, et nous en partageons l'intérêt.
L'entretien des installations demeure assuré par leurs propriétaires respectifs, c'est-à-dire RFF pour ce qui concerne les infrastructures et, pour les superstructures, par Naviland, dans le cadre du contrat d'occupation qui le lie à RFF.
Le Gouvernement a affirmé son ambition pour le développement du transport combiné, dont le principe est inscrit avec force, comme vous le savez, dans les conclusions du Grenelle de l'environnement.
L'objectif fixé par le Président de la République est d'augmenter de 25 % la part des modes non routiers d'ici à 2012.
Pour le transport combiné rail et route, qui représente près du tiers du fret ferroviaire, cet objectif signifie un doublement du trafic. C'est un défi que nous devons relever, qui nécessitera de créer rapidement des plateformes supplémentaires, compte tenu des capacités existantes.
L'ouverture du fret ferroviaire pour le trafic national et international, la faculté offerte aux opérateurs de transport combiné de réserver directement des sillons seront des facteurs de dynamisation d'un secteur et permettront l'émergence de nouveaux services, dans lesquels je souhaite que le site de Perrigny-lès-Dijon, que vous défendez fort justement, monsieur le député, trouve toute sa place.