Je ne me retire jamais, monsieur le président, vous deviez le savoir ! (Rires.)
Plus sérieusement, le rapporteur général prétend avoir amélioré l'ISF, alors que celui-ci est devenu une usine à gaz. Une chatte n'y retrouverait pas ses petits ! La devise de la République devrait devenir : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Je vous proposerais volontiers de modifier à ce sujet l'article 2 de la Constitution, tant notre système fiscal est devenu illisible !
En attendant, je vous propose d'investir l'argent perçu au titre de l'ISF dans le Fonds stratégique d'investissement, ce qui représenterait manifestement une avancée. À ceux qui nous regardent, je dis haut et clair que l'ISF, aussi absurde que l'impôt prélevé jadis sur les portes et les fenêtres, va contre l'intérêt économique et l'intérêt national.
Je maintiens donc mon amendement.
(L'amendement n° 81 n'est pas adopté.)