Monsieur le président, vous avez dit vouloir que les groupes de l'Assemblée bénéficient de nouveaux droits. Vous avez dit vouloir garantir à chacun une participation équitable et vous avez souhaité une véritable égalité entre majorité et opposition. Or l'Assemblée s'apprête à confier quatre vice-présidences à la majorité – qui s'ajoutent à votre propre présidence – et deux à l'opposition, écartant de surcroît le troisième groupe de l'Assemblée. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Nous sommes ici à égalité de droits et de devoirs. Il n'y a ni sous-députés ni sous-groupes. Il n'y a donc aucune raison d'octroyer une vice-présidence au quatrième groupe de l'Assemblée et de ne pas le faire pour le troisième. Ce serait une discrimination inacceptable. L'ostracisme n'a rien à voir avec la démocratie. Et que personne ne vienne invoquer, comme cela a été fait l'an dernier, le règlement de l'Assemblée, au moment où, justement, nous sommes en train de le modifier pour obtenir – en théorie – « plus d'égalité, plus de respect, plus de démocratie », comme vous l'avez si bien dit, monsieur le président, pour rehausser la place et l'image de notre assemblée et de la vie démocratique dans notre pays. C'est le moment de passer aux actes. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)