Absolument ! Nos amendements au PLF prévoient une réduction des plafonds de 800 millions, à laquelle il faut ajouter 200 ou 300 millions de plafonnement synthétique, soit, en tout, 1,1 milliard ; ils permettront donc de ramener de 1,1% à zéro le taux du prélèvement.
Voilà ce que nous proposons. Quant aux amendements complémentaires relatifs aux bas salaires, notre collègue Daubresse a raison de dire que l'abaissement de 1,6 à 1,55 % concerne tout le monde : le haut essentiellement, certes, mais aussi un peu le bas. Quoi qu'il en soit, une variation de 0,5 % me semble trop faible pour modifier, si peu que ce soit, l'arbitrage entre capital et travail ou les choix des entreprises. S'il est juste de dénoncer une trappe à bas salaires, elle ne se situe pas à ces niveaux élevés.
Nous voterons donc ces deux amendements, en attendant de reprendre le débat lors de l'examen du PLF : nos amendements sont prêts !