Je rejoins bien évidemment les conclusions du rapporteur pour dire notre opposition à cet amendement.
Étant maire moi-même, je ne pense pas que ce soit de la défiance à l'égard des maires. Simplement, la loi définit des compétences et, en l'occurrence, c'est le président du conseil général qui a cette compétence particulière.
La proximité est importante mais, dans le cadre des commissions locales d'insertion, dans lesquelles, d'ailleurs, il y a souvent des représentants des maires, il est procédé à un examen approfondi des différentes situations. Je pense donc que, de ce point de vue, il y a tout ce qu'il faut pour qu'il y ait un accompagnement le plus précis possible des bénéficiaires.
Enfin, on ne peut tout de même pas s'empêcher de faire attention aux fichiers qui circulent. Pour le RMI, quand certains maires ont eu connaissance de fichiers, la gestion des particularités des différentes personnes relevant de ces dispositifs n'a pas toujours été très habile.