Dans la discussion générale, nous avons évoqué le problème lié au fait que le RSA, comme le RMI, ne s'appliquait pas aux jeunes de moins de vingt-six ans. Dans notre esprit, nous l'avons dit à plusieurs reprises, il ne s'agit pas de demander l'instauration d'un équivalent du RMI Jeunes, car il existe sans doute des politiques plus actives et plus positives à offrir aux jeunes. Il n'en demeure pas moins qu'un certain nombre de jeunes de moins de vingt-six ans se retrouvent aujourd'hui dans une situation difficile, sans soutien financier, alors que, depuis une quinzaine d'années, on le sait, l'une des difficultés que rencontrent les jeunes dans notre société est l'intégration dans la vie professionnelle.
Nous souhaitons que le dispositif soit étendu d'emblée aux jeunes de moins de vingt-six ans qui travaillent – je ne parle pas de ceux qui sont sans activité – et dont on ne voit pas pour quelle raison ils ne pourraient pas bénéficier d'une allocation différentielle, au même titre que leurs congénères de vingt-six ans et plus qui travaillent dans les mêmes conditions qu'eux.