Il est un peu fort de café – si vous me permettez d'employer cette expression – de nous dire que l'amendement n° 72 n'a fait l'objet d'aucune évaluation, qu'il n'est pas sérieux, hors contexte, alors que nous réclamons sans les obtenir les éléments indispensables pour la sérénité et le sérieux – je crois que là, précisément, le mot est justifié – de nos débats, éléments portant sur les crédits nécessaires à la justice. On nous renvoie alors à la loi pénitentiaire ou à la loi de finances. Nous n'avons pas obtenu non plus les évaluations des experts et des chercheurs sur les conséquences de ce projet de loi.
Je demande donc au président de la commission des lois de bien vouloir rester dans son rôle. Nous pouvons travailler avec lui, je crois, de façon très sereine. La mission d'information à laquelle nous allons participer peut être un élément extrêmement positif. Si nous voulons éviter de terminer trop tard, examiner les autres amendements avec sérénité et enrichir nos débats, il me semble qu'un autre ton est indispensable. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)