L'amendement n° 154 reprend une autre préconisation du rapport de la mission d'information et de prévention de l'obésité, qui vise à porter de 1,5 % à 5 % le taux de la taxe sur les messages publicitaires concernant les aliments manufacturés et les boissons sucrées, afin de renforcer les moyens de l'INPES.
Là encore, une telle mesure correspond au souhait du Président de la République d'augmenter le budget de la prévention. J'ajoute qu'elle permettrait à l'INPES de disposer de moyens suffisants pour diffuser des messages sanitaires de façon conséquente. Cette disposition, qui n'est pas une taxe supplémentaire, permettrait un rééquilibrage des messages. Aujourd'hui, le budget de l'INPES affecté aux messages alimentaires est de 5 millions, tandis que celui de l'agroalimentaire pour la publicité de ces produits est de 2 milliards d'euros. Le rapport est complètement disproportionné.
Je précise enfin que l'industrie agroalimentaire est non un ennemi, mais un partenaire. C'est la deuxième industrie de notre pays, après l'automobile. Elle est riche en innovations et emploie une main-d'oeuvre importante.