Alors que la pauvreté s'accroît, vous maintenez, monsieur Lefebvre, le bouclier fiscal ; vous débloquez 360 milliards d'euros pour les banques, et vous leur donnez directement 10,5 milliards ; vous reportez à soixante-dix ans l'âge de la retraite ; vous vous attaquez au repos dominical. Vous préparez ainsi une véritable régression sociale.
Vous l'avez compris : nous qui nous sommes toujours battus en formulant des propositions en faveur de l'emploi et de la réduction du temps de travail, pour créer des emplois stables, durables, permettant aux jeunes de préparer leur avenir – ce qui leur est aujourd'hui impossible –, jamais nous ne voterons un budget qui ose se prévaloir d'excellents résultats en la matière, alors que ce Gouvernement a participé au pilonnage des chômeurs !