Le Président de la République n'annonçait-il pas récemment un bouleversement sans précédent, un texte sur l'audiovisuel comme il n'y en a plus eu depuis trente ans ? De même, n'a-t-il pas prétendu aux états généraux de la presse que l'on accomplirait en six mois ce que trois décennies n'avaient pas suffi à faire pour rénover la presse ? Aujourd'hui, pourtant, nous trouvons un budget routinier, ronronnant même. Pire : à examiner le détail du texte apparaît la triste réalité d'une disette dans l'audiovisuel et d'un baiser fatal pour la presse.
Les aides à la presse sont bien supérieures en France à ce qu'elles sont ailleurs en Europe.