Il porte lui aussi sur la taxe Tobin, ce vieux débat qu'il convient aujourd'hui de rouvrir à la lueur de la récente crise financière et des difficultés économiques et sociales qu'elle ne manquera pas de faire subir aux Français. Hier, nous avons débattu de l'exonération des prix Nobel de l'impôt sur le revenu. Reconnaissons aujourd'hui que M. Tobin a posé un problème de fond. M. Sandrier a rappelé que nous avions en 2002 adopté le principe de la taxe Tobin, sans parvenir – et je le regrette – à lui fixer un taux.
C'est pourquoi cet amendement vise à réaffirmer le principe d'une taxation des transactions financières pures et à fixer le taux de cette taxe à 0,05 %, afin d'amorcer la pompe. Il est d'autant plus utile de réactiver ce débat que se pose aujourd'hui la question de la réorganisation des marchés financiers, même si l'économie demeure d'essence capitaliste.