Depuis quelques semaines, l'hypertrophie et les déviances de la sphère financière internationale sont au coeur du débat public. Les transactions sur les marchés des changes représentent des sommes faramineuses, de l'ordre de plusieurs centaines de milliards d'euros chaque jour. Quelle disproportion par rapport au millier d'euros mensuel du smicard ! Or cette spéculation stérile et mondialisée n'est nullement combattue par les pouvoirs publics. Les moyens, pourtant, ne manquent pas. Chacun connaît par exemple M. James Tobin, prix Nobel d'économie.