Vous l'avez constaté, monsieur le député, le Président de la République a souhaité, à Nice, rendre hommage au travail des forces de gendarmerie et de police pour la baisse de la délinquance qu'a permis leur action sur le terrain – une baisse incontestable, puisqu'elle repose sur des critères qui ont toujours été les mêmes.
Par ailleurs, le Président de la République a rappelé que la protection de nos concitoyens était toujours au coeur de ses préoccupations et de ses priorités. Il a souligné que de nouvelles formes de délinquance apparaissaient, face auxquelles il convenait de prendre un certain nombre d'initiatives.
Ainsi, il a souhaité que les UTEQ et les compagnies de sécurisation, que j'ai commencé à mettre en place depuis un an, voient leur généralisation accélérée.
Il a également conforté le recentrage des GIR sur la lutte contre la drogue et l'économie souterraine, et il a bien voulu approuver la nomination du coordinateur national.
Il a également appuyé le plan de développement de la vidéo-protection.
Contre les bandes, il a montré sa détermination, à laquelle répond la proposition de loi que vous êtes chargé de rédiger avec la majorité de cette assemblée.
Le décret prohibant l'utilisation des cagoules dans les manifestations est devant le Conseil d'État.
Le Président de la République, pour faire face, justement, aux nouvelles formes de délinquance, a souhaité que la coordination entre les préfets au niveau des bassins de délinquance devienne une véritable institution, pour Paris et la région parisienne, puis pour d'autres régions.
La LOPSI permettra de répondre aux priorités ainsi établies. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)