… alors que nous débattons des orientations des finances publiques pour 2010, je veux rappeler qu'il existe, dans ce pays, des services publics particulièrement appréciés de nos concitoyens, des services qui ont fait la preuve de leur efficacité et qu'il y a, pour les assurer, des fonctionnaires, territoriaux, hospitaliers ou d'État. Or nous sommes à un moment de notre histoire où cette fonction publique fait l'objet d'attaques, engendrant une régression sans précédent des conditions d'exercice des missions de service public.
La semaine dernière, le Président de la République a rappelé, devant le Parlement réuni en Congrès, sa volonté d'amplifier la suppression d'emplois et de services publics et de généraliser cette orientation aux collectivités territoriales.
Dans cette droite ligne, vous avez confirmé la suppression d'au moins 34 000 postes de fonctionnaire dans le budget de l'État pour l'année 2010. « Évidemment », avez-vous dit tout à l'heure, comme si c'était une évidence et que cela devait être définitivement inscrit dans les annales de la République !