Et si un jour une personne, qui peut être chacun d'entre nous, se retrouve démunie, si son parcours l'a conduite sur le chemin de l'exclusion, quelle est l'unique condition de sa reconstruction sociale ? L'accès à un logement.
J'aurai l'occasion, dans quelques jours, de défendre un amendement permettant d'établir une priorité d'accès au logement social pour les personnes victimes de violences conjugales. Il s'agit, là encore, de défendre le droit à l'autonomie, le droit de refaire sa vie, voire – parfois – de la sauver.
Madame la ministre, je tiens à vous remercier pour le travail que vous avez effectué en entreprenant cette réforme destinée à donner son autonomie à chacun de nos concitoyens. Je sais combien ce sujet vous tient à coeur. Je sais l'énergie qui est la vôtre à défendre ce principe d'un logement pour tous, préoccupation essentielle de tous les Français.