Offrir à l'État des disponibilités financières supplémentaires ne signifie pas obligatoirement que celles-ci seront utilisées en faveur du logement.
Il est cependant nécessaire de répondre à la demande de réforme, tout en maintenant l'efficacité et l'autonomie du dispositif au service du logement des salariés.
Il s'agit d'abord de préciser les missions du 1 %, qui couvrent actuellement tous les terrains. Il faut aujourd'hui repositionner l'action du 1 % sur le lien entre emploi et logement, autour d'accords interprofessionnels spécifiques, validés et contrôlés par le Parlement.
Il est temps de réconcilier pouvoir d'achat et logement. Voilà ce que font d'ailleurs les élus socialistes lorsqu'ils sont aux commandes des collectivités territoriales. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)