On s'est affolé pour pas grand-chose !
Je propose d'en revenir au texte initial. Nous avons cru en commission qu'il favorisait telle ou telle filière sans du reste nous mettre d'accord sur la filière qui était favorisée ! Si nous reprenons l'argument de Serge Poignant relatif à l'utilisation des pompes à chaleur performantes, il faut revenir à cette première version et maintenir le seuil de 50 kilowattheures. En effet, si on ne pense pas « chauffage électrique » mais « utilisation de pompes à chaleur » et si on se rappelle qu'il s'agit, dans le texte initial, d'énergie primaire, cela fait 20 kilowattheures d'énergie finale. Or une pompe à chaleur performante n'en dépense que cinq ou six, si bien qu'il en reste quatorze pour les autres usages. C'est pourquoi le seuil de 50 kilowattheures, affiché dans le texte initial, est crédible, avec l'appoint de techniques performantes, et permet, en obligeant à recourir à l'isolation, d'atteindre l'objectif, qui est d'économiser l'énergie.
Conserver le texte initial avec le doublet consommation primaire-consommation finale conduit à promouvoir des modes de production efficaces.