Je me rallie à la proposition de M. Jacob.
Autant ce débat me passionne à certains moments, autant à d'autres, il me paraît surréaliste.
Je me suis tu lorsque j'ai entendu que la priorité était à la plantation d'arbres et de végétaux pérennes en France. Mais où va-t-on ? Je rejoins les propos de M. Chassaigne au sujet des quotas. Nous ne sommes pas au coeur du problème. Il n'y a pas beaucoup de députés campagnards présents et je pense qu'ils auraient beaucoup de mal à expliquer à leurs concitoyens ce que nous faisons, ce soir.
Il est possible que la priorité soit de planter des arbres en France. Mais, il n'y en a jamais eu autant depuis le Moyen-Âge. Il en pousse partout. Dans les forêts du Massif Central, c'est complet, dans les Pyrénées aussi. Les prairies et les paysages naturels, que nous avons connus, disparaissent tous, parce que les paysans disparaissent.
Le problème se pose dans certaines contrées, où l'exploitation capitaliste, que nous encourageons, est devenue terrifiante, confortée par certains grands défenseurs de la nature dans leurs campagnes de communication. Là, il faut faire quelque chose. Mais je pense qu'en ce moment, en France, il y a d'autres priorités que de planter des arbres.