Cette fois-ci, les députés de la majorité, lestés des semelles de plomb que leurs électeurs leur avaient fait chausser, ne réussirent pas à rejoindre l'hémicycle en temps et en heure, malgré les efforts méritoires de Jean-François Copé qui, conséquence de son inefficacité, fut admonesté et rudoyé. C'est ainsi que la gauche sortit triomphante du combat pour la défense des libertés et de la démocratie et parvint, par sa victoire, à faire barrage à la dérive autoritaire et libérale que représentait cette loi.
Tempêtes et tremblements à l'Élysée. « Qu'à cela ne tienne ! », déclara son altesse impériale. « Qui ose ainsi me défier alors que je me suis engagé auprès de mes chers courtisans, Johnny, Michel Sardou, Doc Gynéco et Pascal Nègre ? » gronda-t-elle. « Mais », comme dirait Ubu, « c'est égal, je pars en guerre et tuerai tout le monde. Gare à qui ne marchera pas droit ! ».
Usant de sa supériorité numérique, le Gouvernement, en la personne de Mme Albanel, qui aujourd'hui n'est, hélas ! plus parmi nous – enfin, je ne sais s'il faut s'en désoler, monsieur Mitterrand, car si elle était toujours présente, nous serions privés de vos envolées philosophiques, qui contrastent avec les réflexions William Saurin ou Fleury-Michon de M. Laporte (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) – …