… de le quitter pour un autre situé dans le même arrondissement ou le même canton. Mais un arrondissement, ce n'est pas un quartier ! Cinq kilomètres de distance dans un canton, c'est énorme lorsque l'on commence à avoir des difficultés pour se déplacer.
Dans ces conditions, que va devenir cette veuve de soixante-huit ans qui aura reçu trois propositions de relogement ne correspondant pas à ses souhaits ? Va-t-elle être à la rue ? C'est à peu près l'effet pervers de ce texte.
L'incitation ? Oui, et le plus tôt possible : il faut permettre à ces retraités de refaire une partie de leur vie dans un endroit qu'ils vont s'approprier. En revanche, obliger une personne – qu'elle ait soixante, soixante-cinq ou soixante-huit ans – à partir, alors que ses seuls amis sont ses voisins et ses commerçants, c'est un véritable scandale. Je le répète : oui à l'incitation, mais non à l'obligation qui induit des effets pervers ; malheureusement, nous voyons déjà des personnes âgées et même très âgées dans nos rues, et je ne voudrais pas en voir beaucoup plus au cours des années à venir.