Dans le droit fil de mon amendement précédent, celui-ci vise à attirer l'attention de la représentation nationale sur les ZEE, et en particulier sur un point totalement ignoré par le texte, alors qu'il est essentiel.
Les zones économiques exclusives jouxtant la métropole s'étendent sur 349 000 kilomètres carrés, sur un total de 10,5 millions. La France possède donc une surface de ZEE ultramarines plus de trente fois plus étendue que la ZEE métropolitaine.
J'ajoute que le texte oublie complètement certains territoires à statut particulier – je pense à l'île de Clipperton, par exemple. La France ne se réduit pas à la seule métropole. (L'orateur déploie un planisphère.) Je me suis procuré auprès du secrétariat d'État à l'outre-mer ce document qui décrit et situe l'ensemble des zones sur lesquelles la République exerce sa souveraineté, avec les enjeux qu'elles représentent. Certes, le projet de loi fait mention des départements et des collectivités d'outre-mer – la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.