Outre le fait que ce sujet concerne le pouvoir exécutif et non le pouvoir législatif, je précise que, dans le cadre des réformes que nous avons engagées au sein du ministère de la défense, j'ai décidé de rationaliser le dispositif à l'étranger – non pas parce que nous réintégrons le commandement de l'Alliance atlantique, mais pour rendre ce dispositif plus opérationnel et efficace. Désormais, au lieu de disposer d'un côté des attachés de défense et, de l'autre, des attachés de l'armement, c'est le même homme qui, dans chaque ambassade, sera responsable de la coopération militaire et de la coopération d'armement, afin de renforcer notre efficacité et d'éviter la présence de deux hommes qui, parfois, ne dialoguent pas assez ensemble et, ce faisant, empêchent la France de jouer pleinement son rôle.