L'un des arguments brandis à l'appui de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN avait trait à la problématique de la réforme de l'OTAN, y compris la réactivation de son pilier européen tel qu'il était prévu à l'origine.
Nous avons tous en mémoire les mots du président Kennedy qui, à Berlin, avait pris des engagements clairs en faveur d'une OTAN établie sur deux piliers, l'un européen et l'autre nord-américain. En pratique, le pilier autonome européen n'a jamais vu le jour. C'est pourquoi cet amendement vise à prendre en compte cette préoccupation légitime.