Nous sommes au coeur du pouvoir régalien avec la défense.
Il me semble que toutes les formulations du texte destinées à rappeler cette ambition européenne se justifient par elles-mêmes. Elles marquent une volonté d'aller de l'avant, volonté partagée par le Président de la République et une vaste majorité dépassant les clivages entre la droite et la gauche.
L'idée d'un fardeau partagé est fort ancienne, elle occupe les discussions depuis de très nombreuses années. Quant au nucléaire, il met en jeu de façon très complexe les pouvoirs régaliens. Il relève d'accords d'État à État à l'intérieur de l'Europe et non d'une loi interne de programmation militaire.