M. Roy a vu poindre la contradiction dans laquelle il risquait de s'enferrer, puisque, il y a quelques instants, certains sur les bancs du groupe socialiste ont regretté que l'on ne parle pas davantage de la politique européenne de sécurité et de défense. Dans un second temps, on proposait de rétrograder l'Union européenne derrière les Nations unies, ce qui était, vous en conviendrez, quelque peu contradictoire.
Je pense qu'il est absolument nécessaire de laisser l'Union européenne en tête car, comme l'a dit M. le ministre, il s'agit d'une communauté de projet, mais plus fondamentalement d'une communauté de destin. Il est essentiel pour le signe politique qui est donné que l'Union européenne figure en premier.