Je suis de votre avis, monsieur Censi. Il faudra que l'an prochain le ministre de l'agriculture soit présent, d'une part parce qu'il est directement concerné et, d'autre part, parce qu'il n'est pas de bonne méthode budgétaire que le ministre de l'éducation nationale opère un prélèvement sur les crédits de son propre ministère pour résoudre les problèmes spécifiques de l'enseignement technique agricole, quelle que soit l'affection qu'il peut lui porter !
Ayant ouvert grands les bras à vos propositions tout à l'heure, j'aurais mauvaise grâce à adopter une autre position sur cet amendement. Je vous confirme que nous trouverons les quelque 800 millions nécessaires, et je m'en remets à la sagesse de l'Assemblée, si elle souhaite voter votre amendement. Rassurez-vous, mon directeur des affaires financières et mon conseiller budgétaire sont très inquiets …(Sourires.) Bref, il nous faut conclure sur ce point.