Me revoici, si je puis dire, ministre de l'agriculture. (Sourires.)
La question porte sur l'intégration des 1 500 élèves handicapés – c'est un chiffre élevé – de l'enseignement technique agricole. Nous devons accueillir ces élèves. Le ministre de l'agriculture a évalué le coût de cette intégration à 700 000 euros.
Dans le projet de loi de finances, ces crédits ne sont pas identifiés. Mais le ministère de l'agriculture m'a assuré que les crédits seront bien mobilisés sur son propre budget.
Nous nous trouvons pour la dernière fois dans la situation ambiguë d'être dans l'obligation de nous fonder sur la confiance – totale – que nous accordons au ministre de l'agriculture.
Dès l'an prochain, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2009, une sous-action sera créée permettant l'identification précise des moyens réservés à l'intégration des élèves handicapés dans l'enseignement agricole.
Je pense, monsieur Censi, que vous pouvez retirer l'amendement, car on peut imaginer que le ministère de l'agriculture trouvera les moyens nécessaires à l'accueil des 1 500 élèves handicapés qu'il reçoit dans ses lycées techniques.