Cet amendement vise à démontrer que si l'on ne supprimait pas des postes pour financer des heures supplémentaires défiscalisées, bien des choses seraient possibles, à budget équivalent, à moyens équivalents.
Si je le répète, c'est parce que dans sa réponse, le ministre nous prête des propos qu'aucun d'entre nous, dans le partie gauche de cet hémicycle, n'a tenus. Aucun d'entre nous n'a demandé « plus de postes, plus de moyens ». Nous avons fait cet exercice, y compris dans nos amendements, en restant dans l'épure, en déplaçant des blocs de crédits, afin de faire la démonstration qu'à budget équivalent, qu'à nombre de postes équivalents, qu'à moyens équivalents, nos priorités étaient bien différentes.
C'est ainsi que nous proposons, par cet amendement, de supprimer l'intégralité des crédits destinés à financer les heures supplémentaires défiscalisées dans le secondaire – d'ailleurs gagées par des suppressions de postes – et de les réaffecter à l'enseignement primaire, pour servir les objectifs que nous avons rappelés à l'instant, tout particulièrement en ce qui concerne la maternelle.