Car, l'OCDE le dit, « les premières années de la scolarisation sont de plus en plus considérées comme l'une des clés de la réussite des politiques sociales, familiales et éducatives ». Nous garantirions l'accueil de 100 % des enfants de trois ans et développerions l'accueil des moins de trois ans parce que c'est à deux ans, à l'âge de l'apprentissage de la langue qu'il faut agir et tout particulièrement pour les enfants dont le premier bain linguistique n'est pas le français. Mon collègue Jean-Luc Pérat, qui nous montre l'exemple dans sa commune d'Anor, y reviendra. Comme le note le tout récent rapport mondial du suivi de l'éducation de l'Unesco, cet âge est « une période d'immense potentiel durant laquelle une protection et une stimulation appropriées sont essentielles pour jeter les bases du bien-être et du développement de l'enfant ».
Nous investirions massivement dans l'éducation prioritaire en réduisant le nombre d'élèves par classe, ce qui serait possible si vous ne supprimiez pas 11 200 postes, comme vous le redira Patrick Roy.